Hadéja, 28 ans, porte une grossesse depuis l’âge de 21 ans. Pendant des années, elle a consulté en vain plusieurs marabouts et sorciers. Excommuniée par sa famille et rejetée dans son village, elle se réfugie dans la ville sainte de Djenné, où elle est accueillie bienveillamment par un septuagénaire érudit. L’érudit a reçu la révélation que l’enfant qu’elle porte est un astre dont la naissance ne sera pas chose aisée. Des esprits malsains ont juré qu’elle n’accouchera pas de son enfant qui est vu comme une future menace à leurs mauvaises manœuvres et basses actions. Après la sixième tentative d’accouchement de Hadeja, les recherches dans les manuscrits permettent d’établir que le terme de sa grossesse ne viendra qu’après avoir élucidé 7 énigmes. Chaque énigme représentant un rituel sacré. Malgré sa grossesse et la fatigue, Hadéja réussit aux 6 premiers rituels et s’attire la faveur des 6 génies protecteurs de la ville sainte. Le septième rituel consiste à atteindre le rivage d’une mare, c’est la marre où vit le septième et tout puissant des génies créateurs. C’est seulement après s’être baignée dans cette marre, qu’elle pourra accoucher. Le défi va s’annoncer complexe car les contractions pour la septième tentative d’accouchement vont commencer sur le chemin menant à la marre. Sur le chemin de la marre sacrée, le premier obstacle sera la perte du cheval qui conduit la charrette. La progression à pied sera aussi interrompue par un groupe de jihadistes qui, après plusieurs hésitations, va les laisser continuer. Hadéja atteindra finalement la marre, mais après le coucher du soleil. La prescription étant que le bain doit être pris pendant que le soleil est au Zenith, Hadéja se verra dans l’obligation d’attendre la levée du jour. Sauf que les contractions vont se faire plus insistantes, pendant que Hadéja a épuisé toutes ses forces. La vielle dame qui l’accompagne, perdue et sans recours, va lui donner à boire et rafraichir son corps avec l’eau d’un seau qu’elles trouveront sur place. Cette initiative va calmer les contractions, mais plonger Hadéjà dans une sorte de léthargie. Au lever du soleil, les cris d’un nouveau-né…Le bain en réalité a été accepté par le génie des eaux car l’eau bue par Hadéja et avec lequel elle a été rafraichie par la vielle dame avait été puisée pendant que le soleil était au Zenith et oubliée par un pécheur. Retrouvez WOLONWULA dans notre programmation spéciale sur les FILMS MALIENS à partir de septembre.